L’enseignement suivi est très formateur et transformateur, par ses apports théoriques riches et humanistes.
Si davantage de pratique instrumentale et de rencontres porteuses auraient, sans nul doute, nourri un besoin certain d’échanges et de partage, se former à distance reste une belle opportunité.
Mon manque de connaissances en technique musicale m’a conduite à approfondir des sujets variés et complémentaires, au travers desquels j’ai pu cheminer, à mon rythme, sur la voie intuitive de la place centrale du son et de la vibration dans la vie de chacun d’entre nous.
Le soin et l’attention portés à l’enfant, dont les potentialités sont à la hauteur des stimulations sensorielles que l’on peut lui offrir, aussi évidents soient-ils, m’apparaissent comme un essentiel.
La musique, pourrions- nous dire, … comme le Droit ! mène à tout. Ou plutôt au TOUT. Elle est ce terrain de jeu merveilleux qui facilite l’accès à nos possibles, dans une joie sans cesse renouvelée.

Les relations qui se tissent alors autour du fait musical, permettent ancrage autant qu’élévation, dans une communication fluidifiée, une expressivité inventive et constructive. Les corps s’apaisent, l’ouïe s’affine, et le regard s’ouvre, au plus grand bénéfice de la vie que nous portons.
La musicothérapie, telle qu’abordée dans ce cursus complet, évolutif et régulier, est garante d’un accompagnement de grande qualité des personnes en souffrance.

Par la nécessité ordinaire et naturelle qu’elle impose au thérapeute de progresser sur son propre chemin d’écoute de soi et de l’autre, la musicothérapie crée une dynamique de soutien et de guérison qui, me semble-t-il, n’a pas d’équivalent.
Car sans être un espace clos d’émancipation de sa voix/e, elle laisse la porte ouverte à tous les arts qui se présentent, et qui permettent aux corps de résonner en ce monde.

Témoignage de Carole Benchetrit – Fin de formation février 2020.